L’innovation de cet appareil d’aide à la mobilité est que l’utilisateur peut se déplacer sur un plan horizontal en position assise (90°) (angle entre le tronc et les cuisses) jusqu’à la position assise-debout (128°).
Grâce à cette dernière, plusieurs problèmes bien spécifiques aux personnes handicapées des membres inférieurs peuvent être atténués :
- La relation avec les autres, car, grâce à la position semi-debout l’utilisateur se retrouve positionné plus haut et peut donc ainsi converser sans ressentir de domination devant un individu debout. Comme l’explique Edward T. Hall dans son livre La dimension cachée «à cette distance (distance sociale), regarder de tout son haut une personne assise évoque l’impression de domination de l’homme qui s’adresse à sa secrétaire ou à la standardiste»,
- L’accessibilité car la personne peut atteindre des objets, des zones en hauteur tout en étant moins gêné par ses jambes,
- Le confort car cette position vient des fauteuils ergonomiques (Scandinaves), et permet un positionnement idéal de la colonne vertébrale : celle retrouvée chez les astronautes en gravitation. Pour des personnes vivant entre 10 à 12 heures par jour assis dans un fauteuil, ceci peut être intéressant.
Cet appareil a été étudié dans le souci de coûter le moins cher possible afin de ne pas le privilégié qu’à une seule catégorie d’acheteur. Les technologies employées viennent souvent de domaines autres que celui du médical, afin de répondre au problème de la production à petite série. Des versions «pour tous» sont étudiées pour des domaines biens spécifiques : la visite de parcs ou zoo, le déplacement sur des parcours de golf ou les courses au supermarché, par exemple. Ceci, afin d’intégrer au mieux les personnes handicapées dans le monde actuel, et également, de diminuer le prix de vente, grâce à une plus grande production.
